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JACQUES REPLAT
Voyage au long cours sur le lac d'Annecy
PRÉCÉDÉ DE UNE ASCENSION AU SEMNOZ
Le point de départ de ce Voyage au long cours sur le lac d’Annecy – publié en 1858 et jamais réédité depuis 1867 – est une idée saugrenue : se rendre sur les plus hautes montagnes en traversant, sur le lac, leurs reflets.
Jacques Replat entraîne sa bande d’amis – et nous avec lui – d’Annecy à Menthon, de Talloires à Duingt, sur les cimes du Parmelan, sur les chemins du Semnoz, entre l'objet et son image, entre le souvenir personnel et l'évocation historique, entre le réel et l’imaginaire. Avec ce récit du XIXe siècle le lecteur d’aujourd’hui pourra revisiter, livre en main, ces lieux enchanteurs « qui viennent se mirer dans nos eaux limpides ».
La présente édition est fondée sur les deux seules qui existent : celle de 1859, du vivant de l'auteur, celle de 1867, au lendemain de sa mort, augmentée par son éditeur et ami Jules Philippe.
Attention > ne vous trompez pas. Ceci est note édition de 2016 (voir détails ci-dessous). Nous proposons une autre édition du Voyage au long cours... Voir notre édition 2022 du Voyage au long cours sur le lac d'Annecy suivi de La Maison de Rousseau.
Jacques Replat
Voyage au long cours sur le lac d'Annecy, précédé de Ascension au Semnoz
Coll. Mondes Ouverts
Récit
ISBN- 978-2-919117-28-4
Le livre broché
Disponible.
Paru le 01/03/2016
Format 14*20,5 cm,
168 pages
Prix : 16.00€
Pour info...
Notre édition 2016
Dans la présente édition, notre Voyage au long cours sur le lac d'Annecy contient:
Un autre récit de Jacques Replat: Ascension au Semnoz;
Une préface de Michel Amoudry , Président des Amis du Vieil Annecy, Vice-président de l’Académie florimontane.
Un avertissement, des notes et une postface de Rémi Mogenet , membre associé de l'Académie de Savoie.
EXTRAIT
« Jetez, je vous prie, un regard sur le lac : les montagnes renversées se dessinent dans sa transparence avec autant de netteté, avec autant de fraicheur qu’au milieu du céleste azur qui baigne leurs sommets. Voyez cette barque qui a laissé un sillage doré sous la presqu’île d'Albigny : ne dirait-on pas qu’elle touche aux prairies des chalets ? Un instant j’ai craint pour sa coquille ; elle semblait devoir se briser contre les bancs de roc qui couronnent le Parmelan. Eh bien ! me suis-je demandé avec une simplicité qui m’honore, pourquoi ne suivrions-nous pas la voie si bien indiquée par le sillage de cette barque ? Sans fatigue, sans guide et sans mulet, nous pourrions faire ainsi des ascensions aussi intéressantes que variées, sur toutes les montagnes qui viennent se mirer dans nos eaux limpides. »